Speech given by the President of the World Union of the Liberal Professions and Member of the Executive Board of CEPLIS, Mr. Eric Thiry, at the annual Conference of the International Labour Organisation in Geneva (06/06/18)

Speech given by the President of the World Union of the Liberal Professions and Member of the Executive Board of CEPLIS, Mr. Eric Thiry, at the annual Conference of the International Labour Organisation, in Geneva (06/06/18).

Discours du Président Eric THIRY à la 107e session annuelle de la Conférence internationale du travail

BIT, GENEVE, LE 6 JUIN 2018

Mesdames et Messieurs,

Tout d’abord, je tiens à féliciter Monsieur Samir MURAD pour son élection à la Présidence de la 107e session de la Conférence Internationale du Travail.

Je remercie également la Présidence de la Conférence et la Direction générale du Bureau International du Travail pour l’accueil qu’elles réservent chaque année à l’Union Mondiale des Professions Libérales.

Au moment où l’Organisation s’apprête à célébrer le centenaire de son existence, nous avons un regard admiratif sur l’immense travail déjà accompli mais il est encore plus remarquable de constater combien l’Organisation se tourne en permanence vers l’avenir et prend à bras le corps les problèmes qui persistent dans le monde du travail malgré tous les progrès enregistrés.

La fixation d’objectifs par l’Organisation constitue une marque de sa vitalité tout comme elle révèle l’esprit visionnaire de ceux qui la dirigent.

Ainsi, les objectifs du programme de développement durable à l’horizon 2030 et en particulier l’objectif du travail décent pour tous, ont été imaginés avant d’arriver au centenaire de l’Organisation et animent l’esprit de t

outes les composantes de celle-ci.

L’Union mondiale des professions libérales partage les préoccupations émises par le Directeur général du Bureau international du travail qui met en évidence d’une part les nouvelles graves difficultés à nouer le dialogue social dans certaines régions du monde et qui stigmatise d’autre part la remise en cause de la coopération internationale dans le cadre du multilatéralisme.

L’Union mondiale des professions libérales considère aussi que le dialogue social constitue un thème de discussion récurrent et que chaque organisation, à son niveau, doit pouvoir participer – en permanence – à l’amélioration de celui-ci.

D’autre part, l’Union mondiale des professions libérales est convaincue que la remise en cause de la coopération internationale serait une profonde erreur.

Notre Union, par essence non gouvernementale et par sa composition internationale, soutiendra toute initiative de nature à confirmer le caractère productif du système international et soutiendra aussi toute mesure qui peut être de nature à améliorer son fonctionnement.

Les professions libérales, regroupées au sein de l’Union mondiale, viennent de continents différents et peuvent donc témoigner des variétés de conditions de travail vécues et de l’importance cruciale de la coopération internationale.

Les professionnels libéraux constituent aussi le relais des aspirations du monde du travail quand ils ne sont pas tout simplement le lieu où, en toute immunité, peuvent s’exprimer les revendications individuelles ou collectives pour une amélioration du bien-être général, des conditions de vie des citoyens, du respect de la dignité humaine ou plus précisément des standards minimum à atteindre pour un travail décent et même pour un travail qui doit être épanouissant.

L’Organisation internationale du travail avait mis en oeuvre l’agenda pour le travail décent et rappelé les quatre objectifs stratégiques que sont l’égalité entre hommes et femmes, la création des emplois, la garantie des droits du travail et l’extension de la protection sociale avec la promotion du dialogue social.

L’Union mondiale des professions libérales comprend parfaitement qu’à l’heure actuelle l’accent soit mis sur le fait que nous devons tout faire pour débarrasser le monde du travail de toutes les formes de violence et de harcèlement.

Les professions libérales, où qu’elles se trouvent dans le monde et quelles que soient leurs spécificités, jouent naturellement un rôle constructif dans la réalisation des objectifs stratégiques rappelés ici et participent aussi au jour le jour à la lutte contre les formes de violence et de harcèlement.

Que ce soit dans le domaine des soins de santé, dans le domaine du conseil juridique, du conseil technique, du conseil comptable ou dans le domaine environnemental, les titulaires de profession libérale sont aux côtés des personnes qui sont victimes de ces formes de violence et de harcèlement et ils veillent, avec leurs qualifications professionnelles propres, à soigner les conséquences de ces violences, à participer à l’élaboration de mesures de prévention pour éviter de tels comportements de harcèlement et à prendre des initiatives favorisant la prise de conscience des règles élémentaires de respect de la personne d’autrui.

L’Union mondiale des professions libérales considère aussi que le dialogue social constitue un thème de discussion récurrent et que chaque organisation, à son niveau, doit pouvoir participer – en permanence – à l’amélioration de celui-ci.

D’autre part, l’Union mondiale des professions libérales est convaincue que la remise en cause de la coopération internationale serait une profonde erreur.

Notre Union, par essence non gouvernementale et par sa composition internationale, soutiendra toute initiative de nature à confirmer le caractère productif du système international et soutiendra aussi toute mesure qui peut être de nature à améliorer son fonctionnement.

Les professions libérales, regroupées au sein de l’Union mondiale, viennent de continents différents et peuvent donc témoigner des variétés de conditions de travail vécues et de l’importance cruciale de la coopération internationale.

Les professionnels libéraux constituent aussi le relais des aspirations du monde du travail quand ils ne sont pas tout simplement le lieu où, en toute immunité, peuvent s’exprimer les revendications individuelles ou collectives pour une amélioration du bien-être général, des conditions de vie des citoyens, du respect de la dignité humaine ou plus précisément des standards minimum à atteindre pour un travail décent et même pour un travail qui doit être épanouissant.

L’Organisation internationale du travail avait mis en oeuvre l’agenda pour le travail décent et rappelé les quatre objectifs stratégiques que sont l’égalité entre hommes et femmes, la création des emplois, la garantie des droits du travail et l’extension de la protection sociale avec la promotion du dialogue social.

L’Union mondiale des professions libérales comprend parfaitement qu’à l’heure actuelle l’accent soit mis sur le fait que nous devons tout faire pour débarrasser le monde du travail de toutes les formes de violence et de harcèlement.

Les professions libérales, où qu’elles se trouvent dans le monde et quelles que soient leurs spécificités, jouent naturellement un rôle constructif dans la réalisation des objectifs stratégiques rappelés ici et participent aussi au jour le jour à la lutte contre les formes de violence et de harcèlement.

Que ce soit dans le domaine des soins de santé, dans le domaine du conseil juridique, du conseil technique, du conseil comptable ou dans le domaine environnemental, les titulaires de profession libérale sont aux côtés des personnes qui sont victimes de ces formes de violence et de harcèlement et ils veillent, avec leurs qualifications professionnelles propres, à soigner les conséquences de ces violences, à participer à l’élaboration de mesures de prévention pour éviter de tels comportements de harcèlement et à prendre des initiatives favorisant la prise de conscience des règles élémentaires de respect de la personne d’autrui.

 

Eric THIRY

Président de l’Union Mondiale des Professions Libérales